Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la pathologie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.
C’est une maladie qui peut être invalidante et très sérieuse. Elle est facilement ignorée et méconnue. Elle est souvent mal diagnostiquée et traitée inadéquatement.
LE DIAGNOSTIC DU SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES
Afin de confirmer le diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques, il est nécessaire de faire un bilan sanguin et éventuellement, de réaliser une échographie abdomino-pelvienne.
Les critères diagnostiques :
– hyperandrogénie : excès d’androgènes dans le corps (hormones masculines).
– Oligo-anovulation : the préfix « oligo » qui veut dire « un peu » et « à » qui veut dire « L’absence de ». Ce terme veut dire que l’ovulation est irrégulière ou absente.
– Ovaires polykystiques : Présence de nombreux kystes dans les ovaires.
Il existe plusieurs phénotypes/expressions de cette maladie. Un syndrome qui peut se manifester différemment selon les femmes dans des formes plus ou moins complètes, avec de multiples répercussions sur la santé féminine. C’est une maladie qui peut s’améliorer et qui peut empirer.
Les symptômes :
– Obésité centrée (graisse abdominale)
– Cycle menstruel et ovaire irrégularités
– Acanthosis Nigricans : affection de la peau qui se reconnaît aux zones de peau sombres et épaisses qu’elle provoque, principalement dans les plis du cou et des aisselles
– Hirsutisme : pilosité faciale et/ou augmentation de la pilosité sur le corps
– Alopécie androgénique
– Acné
Les symptômes associés :
– Cycles anovulatoires
– Infertilité
– Complications de la grossesse : fausse couche, prééclampsie, diabète gestationnel
– Problèmes fœtaux : hypotrophie et hypertrophie fœtales, morbidité et mortalité, syndrome métabolique.
Les femmes souffrant du syndrome polykystique ovarien ont un risque accru de :
– maladie cardiovasculaire
– Stéatose hépatique non alcoolique
– Apnée du sommeil
– Dépression et anxiété
– Cancer
– Diabète du type 2
– Obésité
Quelles sont les causes du SOPK ?
Les trois caractéristiques du SOPK comprennent les ovaires polykystiques, les cycles anovulatoires et les caractéristiques masculines. Les trois symptômes reflètent la même physiopathologie – trop de testostérone, causée par trop d’insuline.
Autrement dit, l’hyperinsulinémie cause le SOPK.
Comment traiter le SOPK ?
Bien qu’une femme puisse être génétiquement prédisposée à cette maladie, l’hygiène de vie est le réel facteur qui va exprimer le SOPK et qui va également contribuer à sa régression.
En effet, grâce à la grande découverte de Dr. Bruce Lipton sur l’épigénétique, qui est l’étude des traits cellulaires et physiologiques, ou des facteurs externes et environnementaux, qui activent et désactivent nos gènes et, à leur tour, définissent comment nos cellules lisent réellement ces gènes, nous prouve que c’est l’environnement (stress, alimentation, toxines…) qui influence l’expression des gènes et donc des maladies. C’est pour cela d’ailleurs, que chez une famille nombreuse, certaines filles vont développer ce syndrome et pas leurs sœurs.
Pour traiter une maladie due à une mauvaise hygiène de vie qui cause trop d’insuline, il est évidemment nécessaire de réduire l’insuline dans l’organisme par : une alimentation saine, un jeûne thérapeutique, une réduction du stress, une activité sportive et un sommeil profond et réparateur.
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